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Les professionnels du parfum se penchent sur l'HUILE pure de rose Absolue Baptistine L.Centifolia  

Maurice Roucel

 

"J’ai évalué ton absolu de rose et je trouve, et c’est partagé par quelques collègues, que la qualité est excellente comme je m’en doutais par le fait d’avoir Å“uvré dans les règles de l’art."

Martin Gras

" C'est une vraie merveille!

Fraîcheur éclatante, vibrante, séduisante, gourmande, enivrante, sensuelle et légèrement animale dans le fond. 

Elle mettra les femmes à nu pour mieux les habiller,

les envelopper, les parfumer dans la chaleur d'un frisson."

Jean François Latty

"Aprés aération de l'absolue qui avait naturellement une odeur grasse huileuse, la qualité olfactive s'est avérée excellente. Beaucoup de corps, chaude et tenace. Comparé à l'absolue Rose Centifolia, elle est plus chaude et plus complète."

 
Karine Dubreuil

 

"​J'ai comparé la rose Baptistine à une Centifolia Pays:

elle est plus charnue et voluptueuse grâce à des facettes épicées oeillet qui lui donnent de la profondeur. Sa tête est liquoreuse tout en restant très pétale de rose et révèle des aspects infusion, camomille. Toujours en comparaison à la Centifolia Nabonand, elle est plus puissante et tenace.

J'ai hâte de pouvoir composer avec cette Reine qui, je suis sûre, apportera du précieux à mes créations."

Pierre Benard
L’équipe de parfumeurs Expressions Parfumées

 

Votre absolu est déjà un parfum en soi. 

 

L’olfaction de l’essence absolue de rose Baptistine me conte le retour d'un voyage. Le départ est exotique et frais. Il donne le souvenir fugace du fruit de la passion et du lychee. L’odeur chemine vers un verger printanier, des notes de miel, d'abricot mûr et un effet poire bien aromatique et juteux. Son cœur devient finement épicé et se pare de pétales secs de camomille. Le retour d’un périple, en traversant un jardin d’enfance, pour entrer dans une cuisine familiale où parmi les étalages d’épices et d’herbes sèches, on y préparait les fruits et le sucre pour confectionner les confitures. Après des jours sur une touche de parfumeur, son fond est doucement ambré et animal comme le labdanum du ciste. Il nous rappelle que nous sommes bien arrivés sur une terre méditerranéenne. "​

 

 

L'Absolue

Rose Baptistine est perçue verte, fruitée lychee abricot camomille et linéaire, huileuse, légèrement rance, pétales séchés, bourgeon de cassis"

Nadia Bédard  Responsable de la Mission Patrimoine Culturel Immatériel « Les Savoir-faire Liés au Parfum en Pays de Grasse »

«Les savoir-faire liés au Parfum en Pays de Grasse»

Le parfum, savoir ancien transmis de génération en génération à de rares initiés est enfin reconnu au patrimoine immatériel  de l'humanité auprès de l’UNESCO.

Ecoutons Nadia, responsable de la mission nous parler avec passion de la génèse de ce projet grassois, terre de prédilection de ce savoir ancestral.

Le Parfum est avec la Haute Couture un des plus beaux fleurons du savoir-faire français et une des plus grandes références du prestige international de la France dans le monde. 

Ces savoir-faire étaient déjà reconnus à l’inventaire du Patrimoine culturel de la France depuis le 23 avril 2014

Que sont ces savoir-faire ? Pourquoi interpellent-ils autant nos citoyens, autant d’ambassadeurs de diverses nations, jusqu’à proposer depuis aux autres pays producteurs:; Inde, Egypte, Bulgarie, Turquie, Japon pour être invités d’honneur de nos colloques.

Peut-être parce que le Parfum se confond à l’amour, et qu’il faut beaucoup aimer pour être parfumeur, être assoiffé d’amour pour être cultivateur de plantes à parfum, être encore plus fou d’aimer que de chercher à transformer la matière première naturelle. Cette démarche est inscrite dans l’histoire vivante de ces femmes et de ces hommes qui portent cet art, ce savoir-faire, ce savoir-être : l’art de cultiver, de transformer, de composer le Beau au service du Vivant.

Théo PURCARESCU, expert de la transformation, nous dit haut et fort qu’on ne peut traiter un produit noble que noblement; le maître-parfumeur Christopher SHELDRAKE, que «l’acte de se parfumer est une caresse, une bénédiction», et à Francis THIBAUDEAU, qui a offert 40 ans de sa vie au service au service du Parfum, de “rétorquer” presque en ces mots « Se parfumer, c’est vivre ». Qu’ajouter d’autre ? Que cette aventure ne supporte pas la tiédeur... mais n’est animée que de passion pour mieux la partager.

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C’est dire à quel point, le parfum, ne s’emprisonne pas, il transperce les frontières, tout comme l’amour il s’impose, simplement, naturellement. 

Roseline Giorgis Spécialiste de l’hydrodistillation, participe a l’élaboration du « patrimoine du savoir- faire immatériel de la ville de Grasse » auprès de l’UNESCO.

Roseline Giorgis membre AFITV membre du conseil d’administration de l’association Patrimoine Vivant en Pays de Grasse, présidente de Rose des Arts .

CULTURE DES ROSES A PARFUM DE GRASSE

Les roses à parfum ont chacune un territoire et une histoire, de l’Orient jusqu’à l’Occident La Centifolia est une Rose de Provence et de Ligurie, classique, pleine, au bouquet odorant réputé, qui fit la fortune des gantiers parfumeurs grassois.

Au XVIIIème siècle, Fragonard, peintre Grassois de la cour de Versailles, associa la rose de sa ville à l’amour courtois. Son talent fit le reste et les jardins du Petit Trianon furent ornés d’arceaux de roses de mai odorantes, originaires de Grasse, décrites dans l’encyclopédie par le peintre des roses Pierre-Joseph REDOUTE (1759-1840). Puis les caprices du temps et une maladie fongique l’ont éliminée de toute exploitation en pays Grassois. La crise fut surmontée par l’introduction du Jasmin d’Egypte qui assura les revenus industriels de la ville. Patrick SÜSKYND (1985) en décrit l’histoire à peine romancée dans « le Parfum ». Un industriel finança les recherches d’un obtenteur lyonnais célèbre qui mit au point pour lui une rose en 1880 : La rose Nabonnand simple ou double, de 40 à 60 pétales. Elle exhale un parfum subtil, extractible, ce qui est rare dans le monde des roses.

Sa culture facile, et le savoir- faire grassois en ont fait un succès, pour les usines Chiris d’abord en exclusivité pendant 20 ans, puis en multiplication sur porte-greffe Indica major, elle s’est répandue à la production pour les autres usines du pays Grassois. Même si elle était loin d’être une rose à 100 pétales sur un plan botanique pour des raisons de marketing encore, on l’appela centifolia Nabonand.

Mon père, Baptistin GIORGIS, parfumeur à Grasse spécialiste de l’extraction des roses chez «Bertrand-Frères» recherchait le parfum de la rose disparue, il savait qu’il trouverait forcément une nuance s’il faisait renaître une vraie Centifolia à100 pétales. Il consacra ses loisirs à rechercher une nouvelle rose pleine, centifoliaire. Recueillant les fruits de cynorhodons issus du mariage des plus anciens rosiers des couvents de la ville et de la villa Fragonard. Il fit naître enfin ou renaître, cette rose sans avoir de preuves matérielles à l’époque pour confirmer son avis par une analyse chromatographique.

A l’aube d’une nouvelle page de la saga des roses à parfum une nouvelle rose Provençale est née : c’est la rose Centifolia vraie La BAPTISTINE aux pieds vigoureux et prolifiques. Son parfum peut être extrait. Roseline GIORGIS, fille de Baptistin GIORGIS, prit la suite de ses recherches et stabilisa sa culture. Le brevet d’obtention européenne arriva en Avril 2013 sous le nom de Baptistine centifolia L.

Le Baptème eut lieu officiellement à Grasse en Mai 2013 lors d’ « Exporose » Baptistine est promise à une longue lignée de roses parfumées.

Roseline GIORGIS est spécialiste de l’hydrodistillation, participe a l’élaboration du « patrimoine du savoir- faire immatériel de la ville de Grasse » auprès de l’UNESCO.

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